Vu dans la presse : Expliquer le changement

Publié le par Maxéville, un nouvel élan

Politique Université de rentrée de la fédération de Meurthe-et-Moselle du Parti Socialiste

UNIV.jpg« LE CHANGEMENT C’EST MAINTENANT », le slogan de campagne de François Hollande s’est peu à peu transformé en « Le changement c’est pour quand ? » Certaines unes d’hebdomadaires titraient dernièrement sur l’échec de la politique du gouvernement.

Une situation analysée par Mathieu Klein, premier secrétaire fédéral, samedi, devant 150 militants socialistes : « Sortons-nous de la tête le mirage des 100 jours. Quel électeur pensait que la situation serait redressée en si peu de temps ? »

Dominique Potier, député membre de la commission des affaires économiques à l’Assemblée, s’est chargé de rappeler les réformes engagées : le coup de pouce au SMIC, l’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire, l’abrogation de la TVA sociale, l’encadrement des loyers, la baisse de la TVA sur le livre et le spectacle vivant, ainsi que la baisse du prix des carburants. « Des mesures trop souvent négligées par les médias et le public », souligne celui qui a pourfendu la défiscalisation des heures supplémentaires : « une mesure injuste et coûteuse qui a détruit de l’emploi ».

Les parlementaires et les militants ont cherché des réponses face au dénigrement systématique de la politique de François Hollande. Un militant intervient : « C’est une histoire de communication, le temps des médias et le temps politique ne sont pas concordants ». Tous pensent qu’il faut retourner sur le terrain, expliquer les réformes engagées et apporter un soutien « au gouvernement et aux élus ». Une tâche difficile : « Comment parler aux gens de la TVA sociale qui n’a pas été appliquée ? », demande une militante.

Chaynesse Khirouni, membre de la commission des affaires sociales à l’Assemblée, a été marquée, pendant sa campagne, par la montée de l’individualisme chez les gens : « Il faut retrouver de la solidarité ». Elle a exposé le projet de loi sur les emplois d’avenir, « une mesure contre la précarité professionnelle des jeunes ». La députée écoute les militants, prend des notes, et réagit pour expliquer en quoi le nouveau dispositif est différent des précédents.

Uniiv1.jpgUn troisième atelier était animé par le sénateur Daniel Reiner, vice-président des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. Des sujets difficiles sur la place de la France en Europe et dans le monde ont été abordés. Mais l’ancien prof de maths, en bon pédagogue, a utilisé des exemples concrets et s’est voulu optimiste : « Il n’y a jamais d’équation impossible, on finit toujours par trouver une solution ».

À défaut de solution miracle, Mathieu Klein préfère réfléchir à la France de demain, celle qui « reconstruira le lien social détruit par le gouvernement précédent ». Le changement se fera, il l’a assuré, mais dans la durée : « Il faudra un second mandat à François Hollande ».

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