Mot de l'opposition dans le prochain Pimax par Olivier Pivel
Voilà environ un an que les travaux de rénovation sur ce quartier sont commencés. Un certain nombre de locataires avaient imaginé que le renouvellement urbain permettrait d’améliorer sensiblement leurs conditions de logement en plus de l’isolation des bâtiments, ce qui malheureusement n’a pas été le cas. En effet, certains immeubles restent avec des volets vétustes et inutilisables, des sanitaires ne permettant pas de faire des économies d’eau et des ascenseurs plus ou moins défectueux.
Pour l’extérieur, si certains habitants approuvent les travaux au pied des immeubles, qui procurent un sentiment de sécurité, ils sont nombreux à critiquer la façon dont cela a été fait et à regretter les espaces verts qui n’existent plus. On retrouve maintenant des copeaux en bois dispersés à tout va sur le quartier, des tonnes de pierres calcaires empilées les unes à coté des autres pour empêcher certains accès ou retenir de la terre et la création de noues qui sont de véritables refuges à sacs plastiques et autres détritus.
Où est l’embellissement du quartier de Champ-Le-Bœuf tant attendu par les habitants ? Celui-ci semble maintenant plus triste et sale qu’avant le début des travaux.
Il est regrettable que les architectes, les bailleurs sociaux et la mairie ne prennent pas en compte les vœux et besoins des habitants ; la concertation n’existe pas ; elle devient une simple information aux résidents sur les choix et décisions des pouvoirs publics. Cette rénovation urbaine aurait dû être faite par les habitants et pour les habitants de Champ-Le-Bœuf, pas uniquement par quelques personnes aux idées visionnaires.
Olivier Pivel
Pour le groupe de gauche « Maxéville, un nouvel élan »