Maxéville : Compte rendu du Conseil Municipal du 30 septembre 2013

Publié le par Maxéville, un nouvel élan

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Lundi  30 septembre avait lieu le conseil municipal à Maxéville. Un conseil qui a été pour le moins assez exceptionnel.

En début de séance, notre collègue Brigitte Bellussi a demandé la parole pour indiquer au Maire qu’elle quittait sa majorité pour rejoindre l’opposition. Brigitte Bellussi est élue depuis mars 2001, adjointe de 2001 à 2008 puis conseillère déléguée et présidente de commission.

BrigitteBellussi2008Mme Bellussi a demandé son inscription à notre groupe, nous l’avons acceptée. Nous tenons ici à saluer le courage politique de notre collègue. Il est rare de voir une élue quitter une majorité pour rejoindre une opposition, c’est plutôt le chemin inverse qui se produit et que l’on a déjà observé... Brigitte Bellussi ne partage plus les choix du maire et le lui a indiqué en quittant sa majorité. Elle s’est reconnue dans nos propositions et oppositions, et fait confiance aux orientations que nous portons pour notre commune. Nos choix ne sont pas partisans, ils répondent aux aspirations et besoins de nos concitoyens et proposent de nouvelles directions pour notre commune.

Aujourd’hui une dynamique se construit autour de mon équipe. Nous rassemblons les Maxévillois, quand Henri Bégorre les divise. Aujourd’hui sa seule aspiration est de devenir président du Grand Nancy. Nous, notre projet est maxévillois.

Pour le reste, 3 affaires ont attiré fortement notre attention.

L’affaire N°11 encore une subvention exceptionnelle à Materia-Prima. Nous avons déjà eu à voter 33 000 € en mars dernier, puis une autre subvention de 7 000 € avant les vacances et pour finir, le Maire demande encore de voter 10 000 € soit un total de 50 000 €  (8% de l’enveloppe totale des associations).Nous avons indiqué que Materia-Prima ressemblait de plus en plus au Volley. Des subventions que ne finissent pas d’augmenter et qui concernent très peu de Maxévillois. Le Volley et Materia-Prim, c’est 130 000 € cette année, c’est le quart de l’enveloppe totale pour les associations. Ce sont les 2 domaines protégés du Maire. Si la subvention est exceptionnelle, les retombées pour les Maxévillois le sont beaucoup  moins.

L’affaire N°14, actions internationales. Une fois de plus, le Maire demande à Maxéville, la prise en charge de son déplacement au Mali. Nous lui avons indiqué une fois de plus que ce n’est pas aux Maxévillois de payer cette note. Nous avons voté contre.

L’affaire N°17, perspectives pour le site des anciennes Brasseries. A quelques mois des municipales, la majorité de droite nous propose une perspective pour le site des Brasseries. Il était temps. Nous aurions aimé cette délibération en début de mandat. Une fois de plus, nous observons que le projet est articulé autour de la compagnie Matéria-Prima ! Nous, nous vous avons proposé à travers le Pimax notre projet pour ce site.

Pour nous, il est important  de faire de ce lieu un « espace de rencontres » pour les Maxévillois. La vie culturelle devra s’y exprimer : des spectacles, des expositions, des concerts, des conférences, de l’apprentissage des arts du spectacle, de la culture scientifique, des soirées pour les jeunes et les moins jeunes. Une maison des associations doit y voir le jour. La MJC pourra pleinement s’y installer et y être clairement identifiée. Ce lieu doit devenir le lieu des Maxévillois, lieu de rencontre, de culture et de de loisirs,  voilà notre projet.

 

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I
Qui dit formation des fonctionnaires et des élus dit service public...
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U
et donc la régie de l'eau à Gao est géré par le public ou par le privé ? c'est la question la plus importante (enfin de moins point de vue...)
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I
Justement madame l'enervée. C'est bien pour ça que la coopération de ville à ville est bien plus intéressante. Je me suis renseignée de près au niveau de ce projet malien. Il s'agit d'un projet<br /> d’assainissement dans la commune de Gao. Des fonctionnaires ont été formés sur place afin de suivre le projet d’assainissement de la ville. Les tout-à-l’égout ont été nettoyé, la déchetterie<br /> déplacée, un travail d’éducation dans les écoles a permit de sensibiliser la population. Et cela à d'autant mieux marchait qu'il s'agissait de locaux. Un système d’impôt a été mis en place afin de<br /> s'assurer de la continuité du projet, des emplois créés,...<br /> Voilà un beau projet de coopération décentralisée de VILLE à VILLE. Il faut soutenir ce type de projet. Même si on ne soutient pas toute la politique Begorre.
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R
Madame l'énervée vous devriez pltôt vous nommer "Madame la bien rensignée"
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U
Monsieur ou Madame "idee", la coopération décentralisée n'a rien à voir avec le racisme ou l'immigration. La coopération décentralisée est un moyen de permettre aux multinationales européennes,<br /> sous couvert d'entraide ou d'humanitaire, de trouver des marchés dans les pays en voie de développement. Hé non ! Ce n'est pas par pur philanthropisme que la France s'intéresse<br /> particulièrement à la problématique de l'eau dans le monde : Véolia, la Lyonnaise des eaux sont des entreprises françaises. Qu'est-ce qui anime ces entreprises ? La volonté de créer des<br /> conditions de vie meilleure pour les populations ? Non !, ce qui les anime c'est le profit, tout simplement.<br /> Donc les politiques qui travaillent dans le domaine de la coopération décentralisée ne « s'investissent » pas comme vous le dites mais plutôt ils permettent aux entreprises d'<br /> « investire » ... nuance.<br /> Si on voulait réellement aider les pays en voie de développement, il faudrait les aider à développer leurs services publics, leurs compétences, leurs savoir-faire. Et franchement je me demande<br /> comment un maire qui a aussi peu de respect pour le service public (cf. notamment ses critiques sur le nombre de fonctionnaires à la communauté urbaine dans l'Est Républicain) peut intervenir dans<br /> ce sens au Mali. Il serait d'ailleurs intéressant de connaître sa philosophie d'intervention là-bas et de savoir exactement comment se compose l'une de ses journées de déplacement, cela serait à<br /> mon avis très instructif pour savoir comment sont dépensés nos impôts.
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