Rentrée politique du Parti Socialiste de Meurthe-et-Moselle

Publié le par Maxéville, un nouvel élan

nullUniversité de rentrée hier de la fédération du parti socialiste de Meurthe-et-Moselle. On peut sentir dès le début au café du matin, une bonne ambiance, une envie de travailler ensemble. La rose va-t-elle retrouver des couleurs et cesser de piquer les mains des socialistes ? On va voir.

L’université est suivie par 160 militants. Le matin est consacré à la réflexion avec 4 ateliers, un matin « Brain storming » en quelque sorte.

J’avais le plaisir d’animer l’atelier N°4 « Gauche et écologistes : y a-t-il un projet de société commun ? ». Autour de la table 3 intervenants : Philippe Poncelet pour les Verts, Patrick Hatzig pour le PCF et Jean-Pierre Dodet pour le PS. C’est agréable de se retrouver ensemble, la gauche dans sa diversité. Beaucoup de prises de parole, les militants ont envie de s’exprimer, c’est bien. On s’écoute, on analyse la position de l’autre, on essaie d’expliquer nos divergences. C’est très enrichissant.

3 enjeux sont ressortis de cet atelier :

-          Les mutations de notre société appellent des réponses audacieuses tant sur le plan économique (économie numérique,…), financier (de nouvelles régulations,…), social (quelles nouvelles solidarités alors que l’individualisme est érigé en valeur absolue,…), qu’environnemental,… Un nouveau modèle de développement durable doit permettre de faire converger justice sociale, respect de l’environnement, croissance verte, … sans abdiquer sur nos valeurs de gauche (émancipation des Hommes, lutte contre les inégalités, citoyenneté active et libertés publiques,…).

 

-           Le PS et les Verts sont favorables à une fiscalité écologique : le PS prône la création d’une contribution énergie-climat dont le produit serait intégralement consacré à des compensations sociales liées à la lutte contre le changement climatique. Sans justice sociale, il ne peut y avoir d’adhésion populaire.

 

-          3ème et dernier enjeu. Il paraît difficile d’avoir une politique environnementale sans politique sociale. Le risque serait de « verdir » nos politiques comme le fait la droite au prix d’inégalités accrues. Comment concilier ses impératifs de changement sans s’aliéner les catégories populaires et modestes.

 

L’après-midi était consacré à une table ronde, prolongement des ateliers du matin. L’objectif était de confronter nos idées à des points de vue extérieurs. La table ronde était composée de grands témoins : Jean-Pierre Finance (président de l’université Henri Poincaré), Chaynesse Khirouni (Responsable associative dans l’économie sociale), Fabienne Nicolas (Magistrate), Patrice Sanglier (Président du conseil du développement du Grand Nancy) et Charles Tordjman (metteur en scène).

De cette table ronde, il est sorti un défi pour le PS « Afficher ses valeurs et surtout un projet ».Cela invite le PS au pragmatisme.

La journée s’est terminée autour d’un repas avec Michel Dinet et Jean-Pierre Masseret. Une bonne journée politique, après une semaine à Maxéville consacré à des petites manœuvres d’appareils (voir le compte-rendu du conseil municipal), de la petite politique en soi. Cela fait du bien de prendre un peu de  hauteur et de consacrer une journée à la réflexion, à l’analyse et au débat. C’est comme cela que le PS et ses partenaires seront en mesure de proposer une alternative sérieuse à la droite. Ce que j’ai vu samedi, c’est un PS au travail. Comme le titre la presse ce dimanche « Le PS, élève studieux et sérieux ».


Christophe Choserot

Publié dans Evènement

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N
Votre ligne éditoriale a bien changée et c'est bien.On en a fini avec les tagadas soinsoins....On a beasoin de lire de l'info sérieuse, vous êtes l'opposition et l'opposition ce n'est pas de la rigolade
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R
Au travail le PS et toute la gauche.Ca fait du bien de lire celà.Allez continuez au boulot
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